Après un repos bien mérité, nous retrouvons Archerfield pour de nouvelles aventures aéronautiques.
Comme nous ne connaissons pas du tout les régions que nous survolons, ça n'est pas toujours évident de se lever le matin sans savoir exactement à quoi nous attendre. Heureusement, les outils modernes nous aident énormément et nous surveillons constamment la météo qui peut changer rapidement.
Ce matin, la chaleur est étouffante sur la capitale du Queensland. Le ciel est couvert et l'air est bien humide. Nous n'avons pourtant pas encore passé le Tropique du Capricorne...
Nous devons donc attendre que ça se lève pour nous envoler d'une des deux grass runways. Ce sera la 04R. Étonnant de voir qu'ils ont goudronné les deux extrémités pour y peindre les indications relatives aux seuils et numéros de piste. Une idée peut-être pour notre petit airfield en Suisse 😋
Une fois en vol sur North Stradbroke et Moreton Island, le ciel se dégage bien et le spectacle est déjà splendide !
Les contrôleurs aériens sont à nouveau extraordinaires, tant au sol que pour les deux tours Nord et Sud de l'aérodrome. Certainement qu'ils se sont passé le mot 😂😂😂
C'est bien appréciable vu que les instructions sont plutôt détaillées. Au décollage et à l'atterrissage d'un aérodrome contrôlé, le transpondeur doit toujours être sur 3000. En sortie de zone, ce sera 1200 à moins d'un suivi. Attention alors à ne pas oublier d'annuler SARTIME en fin de vol, sans quoi les secours volent à notre... secours 😅
Ils essaient d'abord de nous appeler sur notre portable, ensuite l'aéroport d'arrivée et de départ et enfin le propriétaire de l'avion (pour nous le RVAC).
C'est ce qui nous est arrivé après avoir posé à Ballina alors que Greg avait pourtant bien fait le nécessaire. Alors que nous étions déjà en train de boire une bonne bière sur la terrasse du Beach Hotel de Byron Bay. Voila-t-il pas que Greg reçoit un appel, pile à l'heure de fermeture du SARTIME.
Il semble que l'information n'avait pas suivi chez eux à l'interne 😖
Par un temps finalement magnifique, nous avons la chance de survoler les épaves de Tangalooma. Il semble qu'elles ont été délibérément sabordées entre les années 60 et 80... Etrange !
Avec le soleil d'Ouest, les couleurs nous sont en tout cas favorables.
Après avoir longé les plages sans fin de la Sunshine Coast et du Great Sandy National Park, nous reconnaissons la pointe extrême Est de Noosa où nous avons dîné pendant notre séjour. Ainsi que les sentiers empruntés sous la chaleur... et les immenses quartiers de villas, alignées en format d'iles 😋
A voir absolument avec l'image satellite... Splendide !
Même si cette étape n'est en soi pas de si longue durée, les images récoltées nous subjuguent, avec ces 4x4 qui jouent à dessiner sur les plages de sable fin...
... l'aérodrome déserté de Rainbow Beach, avant de rejoindre les mangroves de Fraser Island.
Comme ses petites voisines du Sud, cette île est entièrement constituée de sable. La plus grande au monde 😳
Fraser, ou K'gari en Batjala (langue parlée par les Butchulla), est - semble-t-il - la seule au monde disposant d'une forêt subtropicale. Bien sûr classée au patrimoine mondial de l'UNESCO...
Elle est trop longue (122 km) pour le temps qu'il nous reste avant la nuit et nous dégageons sur l'aérodrome d'Hervey Bay (YHBA) où nous n'avons pas encore réservé d'hôtel...
Bien que relativement isolée entre Brisbane et Cairns, cette ville balnéaire draine pas mal de touristes en mal d'aventures... sur Fraser Island.
Après une directe de l'Est, l'atterrissage en 29 ne cause aucun souci au pilote. Quasiment pas de vent...
En réduisant nos affaires, nous admirons le magnifique Cirrus parqué à notre droite. Probablement qu'il est utilisé pour des urgences medicales vu les habits que porte les passagers et la rapidité de son départ...
Comme à notre habitude, le co-pilote cherche un motel, pas trop cher mais bien centré, et le pilote trouve - à la seconde - un Uber qui nous amène droit sur la plage où nous prenons une bonne bière... au coucher de soleil :-)
Avant de nouvelles aventures...
Amazing 😉
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